Lorsque nous sommes enfants, nous sommes guidés par nos parents. Chaque enfant reçoit l’éducation en fonction de son cercle familial. Ainsi, pour apprécier le caractère fort d’un enfant ou prédire son avenir, nous faisons généralement référence à son éducation. C’est à juste titre que Nelson Mandela dixit « l’éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde ».
Mon père disait qu’il n’y a aucune école pour apprendre comment éduquer un enfant. Chaque parent fait de son mieux pour éclairer son enfant. Toutefois, l’enfance doit toujours être bien vécue. Lorsqu’il arrive qu’elle n’ait pas bien vécu, on assiste à des comportements, des actes et des attitudes qui sont en déphasage avec les normes sociales.
Les enfants peuvent être issus d’une famille modeste ou d’une famille aisée, peu importe. Mais avoir des parents aimants et très attentionnés n’est pas chose systématique. Or, avoir de meilleurs parents ou des parents peu sympathiques influence souvent l’éducation de l’enfant. Les parents ont différents styles d’éducation et un parent se doit d’être garant de la bonne éducation et du bien-être de sa progéniture. La bonne éducation consiste-t-elle à contrôler les faits et gestes de l’enfant, à poser des règles très strictes, à imposer ses idées, à émettre des menaces verbales suivies de comparaison ou plutôt à laisser le choix à l’enfant d’écrire son histoire personnelle ? Nous sommes conscients qu’un parent peut prendre des mesures appropriées pour protéger ses enfants. Mais parfois, ces mesures sont tellement radicales au point où elles peuvent même affecter et le développement émotionnel de l’enfant. Il y a des parents qui exercent un contrôle permanent sur leur progéniture. Par exemple, il n’est pas rare de constater que certains parents soumettent leurs filles adolescentes à une consultation mensuelle afin de s’assurer de leur virginité. À chaque incartade des enfants, ils haussent le ton au point d’alerter tout le quartier, car selon eux, l’éducation d’un enfant relève de toute la communauté sociale. On en rencontre également qui se plaisent à comparer leurs enfants et à souhaiter qu’ils ressemblent en tout à un profil-modèle admiré chez quelqu’un d’autre. Cependant, d’autres offrent la possibilité à leurs enfants de découvrir le monde extérieur, de faire des expériences personnelles et surtout d’en apprendre de leurs erreurs pour un meilleur avenir. Pour eux, l’enfant dans son processus d’accroissement a droit aux erreurs. Aussi bancals que soient les comportements de leurs enfants, les parents semblent plus compréhensibles et donnent de nouvelles chances à leurs enfants.
Pour ma part si j’ai une leçon à retenir de mon expérience, c’est que l’enfance et l’adolescence sont les périodes critiques ou se forgent les habitudes psychologiques qui domineront la vie d’un être humain. Chaque mode d’éducation influence de façon négative ou positive la vie de l’enfant. Par exemple lorsqu’on compare les enfants, la vie devient une compétition et au fur et à mesure, la comparaison vole toute la joie, diminue l’estime et rend plus misérable et vulnérable. L’enfant passe son temps à envier ses camarades et ne décide jamais tout seul. Le destin n’est pas une compétition, les parents doivent accompagner, encadrer, valoriser et écouter les enfants.
Sachez qu’il n’existe aucun enfant qui n’ait envie de réussir. Les insultes, les menaces verbales, les intimidations et les comparaisons sont dangereuses et peuvent affecter physiologiquement les enfants. Aux enfants, apprenez à écouter vos parents, ne laissez personne vous dédaigner et ayez confiance en vous. C’est la clé de la réussite, le début de réalisation de toute chose. Soyez conscients et convaincus que vous êtes unique. Il n’y a rien de plus important que d’avoir confiance en soi, de rêver grand et de se battre pour ses grands rêves.
Obafunke;Osons Rêver;
