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Aujourd’hui, nous sommes le  08 novembre 2020, 1 an exactement de cette journée si triste et inoubliable du 08 novembre 2019 où j’ai perdu une partie de moi-même, un être précieux : mon papa.

1 an déjà que tu nous as quittés, 365 jours durant lesquels je n’ai passé une journée, une semaine sans penser à toi, sans que je me dise il faut que je parle à papa, que je te raconte mes mécontentements, et toi comme d’habitudes tu as les bons mots pour me calmer. Tu me manques tellement. Accepter  ton décès  c’est  difficile et presque impossible. En effet, j’ai perdu la seule arme qui me faisait tenir debout. Désormais, il n’y a plus personne. Mais le comble c’est de trouver la résilience et de continuer d’exister. Je me sens vide comme une coquille qui donne l’illusion de contenir un être vivant. C’est atroce de sentir ton vide papa. Cela se mesure au degré de l’amour et de la complicité qui nous unissaient et qui continueront pour toujours et à jamais. Tes souvenirs envahissent mon esprit faisant naître en moi plusieurs questions. Pourquoi vivre ? Pourquoi la mort ? Etc. C’est alors que j’ai compris que ma vie a changé depuis que tu  es parti ou du moins la vie continue, mais à un autre rythme. J’ai surtout compris que la mort est la seule chose qui ajoute la valeur à notre vie lorsque que j’ai lu ces mots que tu as laissés « Pour ma part, j’ai ressenti une grande satisfaction et un profond soulagement quand j’ai acquis la conviction inébranlable que la mort n’existe pas, que la vie est indivisible que l’ici et l’au-delà ne font qu’un que le temps et l’éternité sont inséparables et que l’univers est sans frontières »

Papa, je suis consciente de ton désir : vivre pour Dieu et pour nous tes enfants. Cependant la mort ne dépend pas de nous. Tu sais, tout a changé depuis que tu n’es plus là. Je peux même te dire que je suis devenue une nouvelle personne. J’apprends aujourd’hui à vivre sans  le lien physique avec toi mais les rêves, les espoirs et l’amour sont toujours présents.  Papa, la souffrance est intense avec beaucoup de souvenirs. Je me demande même parfois ce que notre vie deviendra sans toi mais dans mon cœur j’entends ta voix qui résonne et qui me dit : « Funkê tu dois survivre ». Tu nous manques énormément mais avec la foi je garde espoir que tu vas bien et qu’un jour on se verra. Pour le moment, j’aime te voir dans mes rêves et  je vis l’absence présente car je sais que nous sommes ensemble pour toujours.

Vous qui avez encore vos parents vivants, profitez de vos parents jour après jour. Même si la mort n’arrête pas l’amour et que hors de la vue ne signifie pas hors de la vie, sachez que la mort fait très mal et est impardonnable.

4 Comments

  • Gildas says:

    Je répète après lui “Funkê Tu dois survivre” ceci est une phrase magique que je partage avec toi car je sais que ta renaissance après son décès n’est pas vue facile.
    Je suis de tout cœur avec toi pour braver cette douleur.
    Tres bon courage à toi et que son âme qui t’illumine se repose en paix.
    Oladjidé.

  • Abayomi Femi says:

    Sois bénis GRANDE DAME ❤️

  • D'ALMEIDA Marie-Claire says:

    Un beau message
    Il émeut le coeur et ouvre les yeux sur ce qui à vraiment de l’importance .

  • Severin says:

    Oui ” Funkê tu dois survivre ” , et j’imagine le timbre de sa voix prononçant cette phrase. Il te le répétera sans cesse chaque jour et à chaque occasion si la mort ne nous l’a pas fauché pendant que nous avions encore tant besoin de sa compagnie. Tellement il sait ou plutôt il a l’art de dopper le moral de son entourage. Si à nous autres ses amis, il manque tant, combien ne le serait-il pas pour vous qui êtes ses enfants et qu’il aimait tant de son vivant et qu’il doit davantage aimer maintenant qu’il est dans le monde de l’amour par excellence d’après les saintes écritures. Courage et détermination sont les mots que je peux ajouter à toi et à travers toi et ta soeur et à tes frères, car sa bravoure vous anime déjà. Paix à l’Âme de JERAB 12.

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